Même un vent à décorner les bœufs n'arrête pas le randonneur

Lundi, il y avait du vent dans les voiles. Et de la boue pour la grande randonnée.

Mais, l'avantage, c'est que l'on est rentré l'esprit clair, libéré de tous parasites intellectuels. Et avec le plaisir de s'être rencontrés.

Il y avait les échauffés, ceux qui n'ont jamais froid ; les réfrigérés, bonnet vissé sur le haut du crâne, doudoune zippée jusqu'au ras du cou et les mains engoncées dans la laine de pauvres moutons qui ont fini sur le barbecue. Ne pleurez pas, ils ne sont pas tous morts, certains broutent encore l'herbe tendre  de nos pâturages normands.

Allez : j'arrête de vous embêter, de vous provoquer, mais j'aime bien !

Et puis, lundi prochain, on fait la teuf ! On mange des crêpes, on boit un coup et on rigole... Des contraintes qui s'estompent, de la liberté qui revient et de la joie d'être ensemble. N'oubliez surtout pas !