Joie et Santé vous a tous... emballés

C’est l’histoire d’un mec. Du genre normal, ou presque. Barbu ou pas rasé, les cheveux grisonnants. Attiré par les poules. Normandes de préférence. Et qui aime les tripes, de préférence emballées !

Outre s’occuper de ses poules, de son jardin et de son chien : il danse. Comme Marie, il danse. Jamais fatigué, le pied agile, la jambe leste. Souvent dans les bras de la même meuf : on dirait bien qu’ils sont maqués ces deux-là. Ma qué, qu’est-ce que je peux en écrire comme conneries.

Son péché mignon, c’est de vouloir tout emballer. Pas sa meuf, c’est déjà fait, mais tout ce qu’il croise. Même le camembert. Vous vous rendez compte : il veut emballer les portions de camembert ? Ça en devient un tic. Même les vaches du pré d’à côté le regardent d’un œil inquiet : et s’il lui prenait l'envie de leur emballer les mamelles ? Comment alors faire du vrai camembert ? Sans mamelles, sans lait, mais emballé.

Pour en revenir à ce mec : on l’aime bien ! Même s’il veut emballer tout ce qui bouge. Alors, ne vous emballez pas ! nous ne vous dirons pas qui il est. Peut-être va-t-il se reconnaître parmi tous les emballés qui peuple ce monde.

Il a une copine cet emballé. J’ai bien dit une copine, elle aussi emballée, mais côté vin. Un rosé bien frais, emballé dans un cubi, qui vous emballe à la première goulée. De quoi vous emballer le cerveau dans des vapeurs sirupeuses. Vous le rendre pas tout à fait net. Elle aussi elle danse. La danse des emballés, dans une vie pleine d’embuches, mais le sourire au coin des lèvres.

Je sais : j’ai l’esprit tordu. Comme ces emballés de la vie.

Moi, ils m’emballent ces deux-là !

Au fait : vous n'auriez pas vu ma mouvette ? Y'en a un qui a du m'l'emballer.