La marche des combattants...
L'ombre de mes cils, un seul regard
L'ombre de mes cils comme un rempart
Le plaisir facile, les amours d'un soir
Meurent d'un oubli subtil dans le nœud d'un foulard
Combien de temps, combien de temps
Si on restait face à face sans un mot
Sans une gomme qui efface
Combien de temps, combien de temps
Et je bois, je bois
Et je suis saoul de toi
L'ombre de mes cris, flèches invisibles
L'ombre de mes cris comme une cible
Les mots inutiles, sourires illusoires
À vos questions futiles je réponds au hasard
Combien de temps, combien de temps
Si on restait face à face sans un mot
Sans une gomme qui efface
Combien de temps, combien de temps
Et je bois, je bois
Et je suis saoul de toi
Ces jours-là, j'ai de la peine
À vivre loin, loin de toi
J'ai de la folie plein les veines
Je bois, je bois et je suis saoul de toi
Combien de temps combien de temps
Si on restait face à face sans un mot
Sans une gomme qui efface
Combien de temps, combien de temps
Et je bois, je bois et je suis saoul de toi
A lundi... Peut-être !