A chacun son chemin, semé d'embûches

Certains d'entre nous ne sont jamais satisfaits : les vacances ne sont jamais assez longues, il fait trop chaud ou trop humide, les ami(e)s sont trop ceci et pas assez cela...
Quand nous jugeons négativement les événements qui se produisent dans notre vie et les personnes qui nous entourent, nous devenons un peu plus amers et un peu plus mécontents.

Lorsqu’on a suivi à la télévision ou dans les différents stades les Jeux Paralympiques qui viennent de se dérouler, n’a-t-on pas une vision et une idée différente de la tolérance ?

Bien assis le cul dans notre fauteuil, avec pourquoi pas un petit gâteau ou une bière à la main, les images qui défilent devant nos yeux avec ces corps et ces âmes meurtris devraient nous faire nous remettre en question. Mais y a-t-il une remise en question ?

Lorsque le lundi, les pieds bien installés dans nos godasses toutes neuves qu’il ne faut surtout pas salir ; la veste dernier cri sur les épaules, réputée anti-transpiration, qui nous fait suer de toute part ; tous nos trésors planqués dans le sac à dos au cas ou un malotru se prenait l’idée de visiter notre maison déserte, avons-nous une idée de ce qui se passe dans les têtes et dans les corps des gens qui nous entourent ? Ces têtes et ces corps souffrent peut-être, en silence. Mais le voit-on ? L’entend-t-on ? Intolérants que nous sommes face à la souffrance des autres.

Repus d’un repas pantagruélique, habillés dans le top du top, chargés comme des mulets de toute notre or, sourds aux maux des autres, sommes-nous tolérants ? Acceptons-nous la différence ? Acceptons-nous de ralentir pour attendre l’autre ? Acceptons nous d’écouter la souffrance de l’autre ?
Bénissons le soleil, exposons-nous à la pluie rafraîchissante, acceptons la diversité de nos semblables comme autant de bienfaits.
Nous avons nos valeurs, nos habitudes, nos croyances. Celles du voisin sont différentes ? Et alors ? Est-ce si grave ?

Nous pouvons demeurer fidèles à ce que nous sommes sans condamner celui qui pense autrement, celui qui vit autrement, celui qui est fait autrement. La vérité ne nous appartient pas. La vie est plus facile quand on accepte l’autre. Et qu’on choisit de lui donner un peu de notre temps. Pour un regard, un sourire…

Par ailleurs 

Nos amis du club La Gaité Le Hutrel, qui seront présents dimanche 6 octobre pour les 40 ans de Joie et santé, organisent, dimanche 13 octobre 2024, un repas dansant animé par l'orchestre Atoutcoeur à la salle des fêtes d'Agneaux au tarif de 20 €, boissons non comprises, dès 12 h. Le menu se composera d'une soupe, poule au pot, fromage et dessert (apporter son couvert et assiette creuse). Réservations au 06 27 87 52 75 ou 06 78 43 25 94.