C'est quand que l'on remet ça ?
Mais quoi donc ?
Ben, une journée comme ça !
Mais qu'avait donc cette journée d'extraordinaire ?
Ben, pas grand-chose ! Ou plutôt si, plein de choses !
Réunir près de deux cents personnes dans une salle des fêtes, leur apporter de la joie, du partage, de l’amitié et, qui sait, un sourire, vaux tout l’or du monde. C’est ce que vous avez réussi à faire, vous, les « Petites mains » de l’association Joie et santé.
« Nous sommes là pour ça », me répondrez-vous. Non, pas forcément ! Vous êtes là aussi pour recevoir.
Mais recevoir, pour vous, c’est avant tout donner : donner de votre temps, de votre envie de partager, de voir des yeux briller, de voir les gens heureux. Et vous le faites très bien.
Lorsque l’on se fait « petite souris » et que l’on regarde les images qui défilent, on se prend à rêver. Comme je l’ai fait !
On se prend à rêver d’un monde fait de sourires, de joie et d’amitié. D’un monde qui ne doit pas exister, mais que l’on peut améliorer, comme vous savez si bien le faire.
Lorsque l’on regarde Émile et Renée, enlacées, en train de danser, on oublie tout. Et on se dit que la vie est belle.
Mais, lorsque l’on prend aussi la peine de faire le tour de la salle, que l’on regarde au fond de certains regards, on y trouve de la solitude. Et un sourire, comme paravent de douleurs passées ou présentes.
Et c’est là que vous intervenez, bien involontairement, mais avec tellement d’efficacité. Vous donnez à ces regards perdus une raison de vivre, d’espérer. De se dire que la vie n’est pas faite seulement de solitude. Mais que vous faites tous partie d’une même famille, la famille de Joie et santé.
Moi, je ne suis que le « mauvais garçon » qui vous pousse dans vos retranchements, qui vous oblige à quitter le masque que la vie vous donne ou que vous vous donnez. Mais, lorsque ces masques tombent, je me dis que j’ai gagné mon pari : celui de vous voir tel que vous êtes. Des gens magnifiques.
Alors, ne changez pas ! Continuez à donner du bonheur, à faire fleurir des sourires, à faire que chacun, une fois la porte refermée, continue de rêver. Et vous le faites très bien.
Chapeau bas !