D'abord de notre ami Jean-Pierre Hervieu. Comme vous le savez, Jean-Pierre est un passionné de volailles, plus particulièrement par les poules normandes.
Et, du côté de sa basse-cour, tout va bien : de nombreux poussins son nés qui devraient, qui sait, faire de futurs champions. Bon courage Jean-Pierre et que ta passion te fasse oublier tes heures de confinement.
Lucienne Dutemps appelle au secours. Elle a des problèmes avec sa ligne téléphonique. "J'ai des soucis avec ma ligne de téléphone fixe, je ne peux ni recevoir ni passer des appels. Mais le plus gênant : je ne peux accéder à ma messagerie Orange . Si quelqu'un pouvait me donner un tuyau pour y acceder autrement , je suis preneuse." Aller les gars et les filles, si vous avez la solution donnez lui un coup de main !
Une pensée de la part de Catherine. Madame fait de la gym le matin
avec des programmes vidéo - au top la fille - et quelques petites sorties dans les environs l'après-midi.
Formule banale de salutation à laquelle on répond de façon tout aussi banale : généralement on lance un « ça va merci » ou « ça va on fait aller », « très bien merci » ou encore, comme moi : « je survis ». On peut aussi répondre : « Et toi, comment tu vas ? » ça laisse le temps de chercher une réponse ou de ne pas répondre…
Il y a même des variantes subtiles comme « si j’enlève tout ce qui ne va pas et que je garde seulement ce qui va , alors ça va ! » ou « j’ai dix raisons d’aller mal mais j’en ai 10 000 d’aller bien, alors ça va ! ». Et on passe à un autre sujet ou on se dépêche de sortir de l’endroit dans lequel on se trouve, tête baissée, pour ne pas croiser un regard qui pourrait stopper notre fuite.
En fait, même si cela ne va pas si bien que ça, on ne veut pas ennuyer les autres avec nos histoires personnelles. On se dit que cela ne les regarde pas, cela ne les intéresse pas d’ailleurs. Et puis « les autres », peuvent-t-ils vraiment nous aider de toute façon ?
Rappelez-vous, encore jeune marié, quand vous rentriez le soir, préoccupé, et que votre épouse ou votre mari posait cette question, « ça va mon chéri ? », vous répondiez parfois, un soupir dans la voix, ou bien le visage verrouillé : « ça va ! » et elle ou lui d’ajouter, peu convaincu : « tu es sûr que ça va ? ». Alors s’engageait un bras de fer terrible entre votre fierté d’homme ou de femme de faire comme si tout allait bien et votre envie de partager votre mal-être du moment.
Et quand la digue de la fierté finissait par céder, vous finissiez par partager ce qui vous tracassez ou vous contrariez. La conversation terminée, vous vous faisiez cette réflexion en vous-même : pourquoi je ne me suis pas livré plus tôt ? Je me sens tellement mieux maintenant !
Ces trois mots « comment tu vas ? » font écho à d’autres mots : « je pense à toi ou je t’aime ». C’est parce que l’on aime que l’on s’inquiète ou que l’on pense à cet autre qui a été mis un jour sur notre chemin.
Alors, nous qui avons l’habitude de nous retrouver chaque semaine, pour faire de la gym ou arpenter les chemins – mais sevrés en ces temps d’épidémie – peut-être nous demandons nous ce que tu deviens ? Ce que tu fais ? Comment tu occupes tes journées ? Bref, comment tu « survis » aux évènements actuels.
Alors, donnes de tes nouvelles, donnes des idées pour faire passer le temps : écris nous ici et nous partagerons ce qui nous lie, l’amitié tissée au fil de nos rencontres. Et en toute pudeur.