Lundi 1er mai, jour de la Fête du travail,

avec Alain nous sommes en grève. Donc pas de rando !

Et oui, nous avons demandé une indemnité chaussures à notre président vénéré, mais nous n'avons pas vraiment eu de réponse positive. Alors, pas de rando lundi mais... mardi 2 mai. Décidément, le patronat n'est plus ce qu'il était ! Nous allons devoir sortir les casseroles et faire un concert tous les soirs sous les fenêtres de Monsieur Dupard !

Bon, trêve de plaisanteries, mardi 2 mai, nous serons tous ensemble, grande et petite randos regroupées.

Rendez-vous sur le parking du Centre de promotion de l'élevage, à Saint-Lô, à côté du centre équestre. Comme d'habitude, c'est Alain et son grand cheval blanc qui nous guideront.

Tu dérailles Philippe ! Pauvre cheval avec un cavalier de la taille d'Alain ! Reste que c'est lui qui tendra les rênes... Pas le cheval !

Mardi 2 mai, la marche nordique partira du parking de l'église de Villiers-Fossard.

Je suis déçu ! Vous m’avez déçu ! Je pensais que vous aviez plus d’imagination. Que de répondre à la question « Dis-moi pourquoi ? » serait pour vous un défi. Mais non, rien, que nenni…

Votre plume se serait-elle envolée avec vos dernières années de classe ? Votre cerveau n’a-t-il plus la force ou l’envie de créer ? Manquez-vous d’imagination ?

« Dis-moi pourquoi » ouvrait pourtant plein de portes, d’entrées comme de sorties. Dis-moi pourquoi tu viens tous les lundis marcher avec nous ? Dis-moi pourquoi tu es triste et solitaire ? Dis-moi pourquoi le lien social a tant d’importance ? Dis-moi pourquoi tu souffres ? Dis-moi pourquoi la solitude te pèse ? Plein de chemins différents pour exprimer une joie, une colère…

Ecrire, c’est libérer son cerveau. Ecrire, c’est se donner un moyen d’exprimer sa colère, son ras le bol. Ecrire, c’est la liberté de s’exprimer. Ecrire, c’est raconter.

Pour écrire, il faut être un bon rêveur. Mais la vie n’est-elle pas faite de rêves, d’espoirs, d’envies ?

N’ayez-pas peur : ce n’est pas parce que vous n’avez pas eu le « courage » de vous exprimer que je vous fermerai ma porte, que je vous ignorerai, que je ne vous aimerai plus.

A vous suivre et vous regarder tous les lundis, je vois en vous le monde d’aujourd’hui : bien seul même si on ne veut pas le reconnaître, qui craint son voisin alors qu’il y a plus de gens gentils que de gens méchants, intoxiqué par des chaînes d’information en boucle qui vous pourrissent le cerveau sans rien vous apprendre. Et je ne vous parle pas des émissions de téléréalité qui vous montrent un monde merveilleux, seulement fabriqué pour « faire croire » que ça existe et ramener des royalties.

Nous vivons dans un pays où les droits de penser et de s’exprimer existent. Nous sommes libres de nos gestes, de nos mouvements. Nous sommes des gens LIBRES… Un mot que tant de gens dans ce monde en folie voudraient entendre.

Alors, laissez votre cerveau s’exprimer et je vous aimerai encore plus ! Ecrire, c’est vivre… Et la vie n'a pas de prix hormis celui de la liberté.